Dans votre Globe-trotters n°217
Mongolie, on va marcher sur le lac
Texte Aliénor Scrizzi & Photos Renaud Fulconias
Dans votre Globe-trotters n°217
Cap Vert à coeur ouvert
Texte et photos Cécile Clocheret
Dans votre Globe-trotters n°217
L’université du lien humain, aventure en stop
Texte et photos Vianney de Boisredon
Dans votre Globe-trotters n°217
Portfolio Seul en LAPONIE en quête du sauvage
avec Thomas Julienne

Récits de voyage

Grand comme cinq fois la France, mais peuplée de moins de deux millions d’habitants, la Mongolie reste un pays d’éleveurs. Dans les monts Khangaï, à quatre cents kilomètres au sud-ouest d’Ulaan Baatar les nomades vivent de leurs troupeaux de yacks, chevaux, chèvres et moutons.

Le nom de “parc national du Khangaï” reste symbolique, car seuls des nomades vivent dans ces contrées montagneuses de steppes et de forêts.
L’entrée est défendue par une barrière devant laquelle on paie un droit de passage de mille tougriks, moins d’un euro.
Longtemps, Claude avait rêvé de ce Noël au balcon…
Un balcon de blocs instables, qui donne sur le coeur battant de l’Erta Alé, volcan perdu au nord de l’Éthiopie, dans le désert du Danakil…

Ah, décembre ! Les marchés de Noël, la course aux cadeaux, la bûche à la crème au beurre, le carnard à l’orange du 25, les huîtres du 31, et pour finir en apothéose, le vrombissement des sms au douzième coup de minuit ! Cette fois, ce sera sans moi : courage, fuyons !
Entre villes coloniales et villages de brousse, mer et fleuves, une douceur de vivre balayée par l’harmattan

Dix ans se sont écoulés depuis notre précédent voyage au Sénégal. Le retour en taxi brousse de Banjul, en
Gambie, à Dakar, au Sénégal, nous avait donné l’envie de continuer jusqu’à la frontière mauritanienne. En 2012, Macky Sall est élu président du Sénégal. Élection démocratique qui montre qu’une passation de pouvoir africaine peut se dérouler dans le calme. Cet événement sera le déclencheur de notre voyage, en janvier 2013.
En Asie circulait la légende du mont Meru, centre du monde, et d’un lac, auprès duquel quatre des plus grands fleuves d’Asie prennent leur source.
Cette légende fut ridiculisée par les Occidentaux jusqu’en 1908, quand l’explorateur Sven Hedin découvre le mont Kailash et le lac Manasarovar, lieux de mythique pélerinage.
Juillet, je suis au Tibet depuis deux semaines. Après un trek de quelques jours jusqu’au camp de base de l’Everest, je reprends la route vers l’ouest accompagnée de Ngima, mon chauffeur.
Développement culturel et économique autour de la richesse de ce coin de paradis atypique et reculé ignoré des circuits classiques.

Baracoa est une ville moyenne au charme rural et colonial avec ses vieilles demeures et ses trois forts. Elle peut de prime abord paraître en ruine, surtout si l’on se contente de parcourir le Malecón, promenade de front de mer, essuyant toutes les tempêtes et cyclones.

Mais située au cœur d’une nature extraordinairement généreuse, le café et le cacao y ont trouvé un terrain idéal pour se développer.
Il serait dommage de ne pas effectuer de trek ou quelques bonnes randonnées afin de profiter pleinement de l’incroyable beauté de la nature. Dès qu’on s’éloigne de la civilisation les paysages deviennent sauvages et plus authentiques.
Le choix est vaste, allant de la simple marche au bord d’un lac, au trek de plusieurs jours en haute montagne.
À quatre heures de bus confortable de San Jose, la capitale, Cahuita est située sur la côte caribéenne du Sud, région réputée être la plus authentique du pays. Cette côte fut longtemps délaissée par les colons espagnols. Le boom des exportations de café vers l’Europe nécessita la construction d’un port et d’une ligne de chemin de fer pour son acheminement depuis les vallées centrales dans les années 1870.

L’arrivée de milliers d’anciens esclaves jamaïcains en quête de travail allait déterminer l’influence caribéenne de la région.

Cahuita, gros village de 8 000 habitants,est un melting-pot culturel de descendants de l’émigration jamaïcaine et d’occidentaux venus s’y installer pour tenir hôtels et restaurants.
Une balade autour de l’île, une immersion dans la douceur de vivre irlandaise, son histoire et ses paysages spectaculaires.

Certains voyageurs pensent pouvoir visiter l’Irlande en moins d’une semaine, quel dommage ! L’Irlande se déguste comme une Guinness : sa couleur guère engageante et la première gorgée, un peu âpre, nous font hésiter à continuer l’expérience. Mais si on insiste, souvent en bonne compagnie, on découvre des saveurs nouvelles, un caractère bien trempé, une chaleur conviviale et à la fin de la pinte…on en recommande une autre !

Ainsi, voyager en Irlande, c’est prendre son temps : ne pas s’arrêter au premier crachin, ne pas renoncer au premier virage, ne pas refuser de partager un coin de comptoir avec des inconnus qui ne sont jamais que des amis que l’on ne connaît pas encore, bref ne pas passer à côté de la douceur de vivre irlandaise.
Il existe sans doute autant de dal bhat qu’il y a de familles au Népal ou en Inde.

Il y a environ huit ans, j’ai mis la viande et le poisson de côté et suis devenue végétarienne. Je n’ai jamais eu aucun problème pour trouver à me nourrir tout en me régalant, et ce même dans les pays de l’Est et en Russie. Les choses se sont corsées lorsque Romain et moi sommes arrivés en Mongolie.
Je ne savais pas grand-chose de ce pays avant d’y aller : en effet, le Laos reste assez méconnu des touristes qui se contentent plutôt de visiter ses voisins comme la Thaïlande et le Vietnam.

Ne possédant pas de plages, sans réel intérêt touristique, ce pays a réussi à me convaincre de prolonger mon visa pour le découvrir du nord au sud. Avec environ 1 600 km de long, et les routes étant ce qu’elles sont, il faut compter un minimum de trois semaines pour le parcourir.

Comment expliquer cet intérêt pour le Laos ? Sabaïdee et les sourires des enfants Tout a commencé au passage de la frontière au nord de la Thaïlande.
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