Dans votre Globe-trotters n°217
Mongolie, on va marcher sur le lac
Texte Aliénor Scrizzi & Photos Renaud Fulconias
Dans votre Globe-trotters n°217
Cap Vert à coeur ouvert
Texte et photos Cécile Clocheret
Dans votre Globe-trotters n°217
L’université du lien humain, aventure en stop
Texte et photos Vianney de Boisredon
Dans votre Globe-trotters n°217
Portfolio Seul en LAPONIE en quête du sauvage
avec Thomas Julienne

UYUNI le désert de sel

¡ Hola amigos ! Arrivée il y a deux mois par Buenos Aires pour descendre tranquillement vers le sud, me voici tout au nord en Bolivie simplement parce que des jeunes m’ont dit : “C’est extraordinaire, tu n’peuxpas louper ce coin !” J’ai fini par trouver le bus qui, en 11 heures et 400 kilomètres de pistes étroites et sinueuses, nous fera franchir plusieurs cols parfois à près de 5 000 mètres.

“- On est côté ravin, et si on croise un autre bus ?”

Gagné ! Et c’est l’autre qui fait une prouesse de marche-arrière… Ouf !

Spectacles vivants
Pour ce trajet, j’ai acheté une place semi-couchette dans un bus moderne sur la photo… Je me retrouve dans un vieux bus sans doute tout terrain, aux banquettes défoncées. Une halte toutes les deux heures et toujours une foule bigarrée qui charge et décharge…


Dans un voyage au long cours, la première qualité est adaptation. Je partage ma banquette avec un vieil homme qui me raconte en souriant des trucs que je ne comprends pas, je souris à mon tour mais j’ai juste compris “Qué calor !” Il ne fait pas si chaud que ça, mais il est enveloppédans sa couverture… Et toujours la musique à fond ! Les terminaux de bus sont des spectacles vivants. Les femmes en costume traditionnel, leur large jupe froncée avec un cerceau dessous pour ajouter de l’ampleur, leurs longs cheveux en deux nattes terminées par des breloques jusqu’au bas du dos, de grand tissus aux couleurs vives noués aux épaules et formant dans le dos un panier contenant enfants ou paquets, un peu comme moi avec mon sac à dos rouge.

Addition salée
Un jour de déplacement de bus et me voici les pieds dans… le sel ! Un des endroits les plus insolites de la planète. À Uyuni, j’ai trouvé tout de suite l’auberge pour me loger et le tour opérateur incontournable pour aller dans le désert en 4x4. Rien de possible en individuel et en période d’inflation actuelle, l’addition va être… salée. Qui n’a pas vu le Salar d’Uyuuni ne peut pas imaginer ce qu’est un désert de sel : du blanc à perte de vue et des îlots, tels des vaisseaux fantômes au milieu de l’océan blanc dont Incahuaci, île volcanique plantée de centaines de cactus à ne pas toucher au risque, sinon, d’y laisser les doigts. La route bitumée arrive et Uyuni se prépare au tourisme de masse ; le train est en marche et rien ne peut arrêter l’invasion !

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Retrouvez l'article en intégralité dans Globe-trotters Magazine n°159.